Kronics
Alors que le groupe vient de sortir un remarquable premier album, un petit retour en arrière s'impose. Première création des Sibyl Vane, Prêt À Porter s'ouvre sur le toujours hypnotisant "Autophage" que l'on retrouvera sans modification apparente sur Paradoxes et annonce la couleur pour la suite à venir. On découvre un groupe adeptes de morceaux très longs, plus orienté electro avec peu de paroles. Seul "Your Weight" présente quelques ressemblances avec ce que sera Paradoxes, dualité basse/batterie et chant assez caractéristique. Après écoute de ce Prêt À Porter, on se rend compte combien le concept même de Sibyl Vane a été repensé et réinventé pour ne pas dire réorienté. Un premier maxi bien étrange quand on connaît la suite des événènements...
Geoffrey


L'echo dans la plaine
Le son est glacial mon amour… On dirait "Le bal des lazes" de Polnareff… Putain, j'aime vraiment bien ce groupe, ça sonne différent mais que dire? C'est comme le cauchemard d'un opiomane en Sibérie orientale…
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Marco

Grandrock.net
Tombé par hasard sur le site du groupe, j'ai téléchargé leur free ep pour me rendre compte que tout de même, ça avait de la gueule tout ça. Et je ne parle même pas d'un background revendicatif, mais d'un puissant souffle évocateur dans cette musique à la croisée d'un rock atmosphérique et d'une pop aguicheuse.
Les deux premiers morceaux sont de lents glissés vers la pièce maîtresse, "The Dress Code", avec près de 10 minutes au compteur. Rappelant des influences de la new wave des années 80, le groupe fait également preuve d'un savoir-faire inédit pour faire vivre ses ambiances étranges, où le paraître brille tout autant que l'être... Depeche Mode ? De fait, c'est la maturité d'un son qui frappe, la pertinence de cette proposition où l'on part de ce fameux point A pour être convoyé au point B manu-militari avec moults détours et passages en boucles. Le thème principal s'en trouve décliné sous de multiples formes, chatoyant puis terne, mutique et soudain flamboyant, habillé de noir certes, avec des lacets.
Originaire de l'axe Pau-toulouse, le groupe a sorti cette ce ep en 2001, et certes l'on patiente pour avoir la suite, et je ne saurais trop vous conseiller de commander votre exemplaire sur leur site pour que l'on aie la chance un jour de déballer la collection Sibyl Vane sur scène, un jour.

En bonus, un morceau très rock, your weight, qui vous permettra de chanter "your weight is right your size is ok ok ok ok"...
Pablo

Sefronia.com

Les Sibyl Vane sont originaires de Pau et doivent leur nom à la fiancée suicidée de Dorian Gray dans le chef-d'œuvre d'Oscar Wilde. Ce choix ne doit rien au hasard : le groupe partage avec l'auteur irlandais un intérêt certain pour la décadence ainsi que le goût de la représentation.

Sur scène, un film est projeté parallèlement à la musique, achevant de transformer les concerts en authentiques performances artistiques. Le visuel occupe une place importante dans la musique de Sibyl Vane, taciturne et dévouée à des climats le plus souvent oppressants. Pour cela, nul besoin de forcer la distorsion ou de pousser les amplis jusqu'à onze, le groupe joue avec une précision clinique des notes délicates mais souvent malsaines, évoquant dans sa démarche le Cure de "Seventeen seconds" : "Interlude". Le placide "Disligado" rappelle quant à lui Tortoise avant de marquer une pause et de bifurquer vers des sommets de tension électrique, contenue mais vertigineuse, sur un monologue fielleux de Lydia Lunch, figure-clé de l'underground new-yorkais. Si Sibyl Vane tisse sa toile entre électronique obsessionnelle - "Autophage" - et guitares hypnotiques, le groupe s'autorise une semi-excursion pop avec "The dress code", au chant lascif et nonchalant, mélancolique mais pas complètement résigné.

S'il manque parfois l'étincelle qui créerait le danger voulu, les cinq titres de "Prêt à porter", remarquablement bien (auto)produits et noblement référencés, prouvent un savoir-faire qui mérite l'attention.

NB : L'album est en téléchargement gratuit sur le site officiel

Filipe Francisco Carreira

Elegy

Mini 5 titres enregistré en 2001, Prêt à porter ne sort que cette année, durée qu'il aura fallu au groupe pour réunir les finacements nécéssaires au pressage. Si l'intro synthétique et minimale fera penser aux Nantais de Frigo, le reste est plus proche de Ganger, 18th Dye, Guapo, Mogwai, voire aux structures de Sabot, enfin pour simplifier : émotif, rythmiques cassées, dissonances et mélodies typiques d'un genre qui oscille entre le post-rock et l'emo rock torturé (moins musclé que chez Sleepers ou Hint et moins abstrait que chez Sister Iodine). Le tout, en sachant rester accessible.
De fait, dans la veine Bastärd / Ulan Bator, en peut-être moins mature et abouti (mais rappelons-le, ce mini a tout de même 2 ans maintenant), ce 5 titres nous laisse un peu sur notre faim malgré une durée de plus de 30 minutes. On se demandera aussi l'intêret de refaire à l'identique une musique qui, somme toute, sera restée assez obscure et dont les principaux acteurs ne sont plus aussi actifs aujourd'hui. Question vite contrebalancée par l'étonant dernier morceau "Your Weight", qui se détache des repères précités pour les agrémenter d'une teinte d'avant prog malsain, proche de Thinking Plague ou d'Art Bears.
En espérant que le quatuor continue de défricher de nouveaux horizons et ne mette pas aussi longtemps pour sortir un album que l'on attendra impatiemment.
François Marlier

Premonition.fr

Guitares, basse, batterie, samples et clavier, cinq ingrédients basiques pour autant de titres déstabilisants et profonds. Sibyl Vane, formation de Pau, signe avec "Prêt à Porter" un EP des plus prometteurs, oscillant entre instrumentaux électroniques minimalistes sombres, noise sauvage et pop mélancolique.
Si chaque morceau explore un univers singulier, loin de s'éparpiller, ce quatuor dandy habité fait montre d'une personnalité riche et d'une créativité évidente.
Catherine Fagnot

Positiverage.com

Dissimulé derrière un nom emprunté à un roman d'Oscar Wilde, Sibyl Vane risque de ne pas rester inconnu bien longtemps.
Le groupe sort aujourd'hui officiellement son 5 titres "prêt à porter", déjà publié en CD-R l'année dernière. C'est à cette occasion que nous découvrons un quatuor (accompagné d'une personne à la vidéo) intéressant qui joue les équilibristes entre une pop recherchée, un post-rock rythmé, et des déviances electro sobres mais agréables. C'est d'ailleurs sur un instrumental de clavecin electro que s'ouvre cette reflexion sur "la dictature de la beauté". Le morceau est un peu long, mais l'entrée est réussie. La suite montre avec un très bon "Disligado" que la base de leur culture reste bel et bien rock. On est téléporté, avec grand plaisir, directement entre Chicago et New York. On peut même déceler la voix de Lydia Lunch sur la fin bruitiste du morceau.
Sibyl Vane évolue dans une pop expérimentale défrichée par des groupes comme Radiohead ou A Certain Ratio, même si la mise en pratique reste différente. Une pop ouverte sur les ambiances étranges et la poésie mélancolique. Un équilibre précaire entre ouverture grand public et spécialisation élitiste. Et si tout n'est pas parfait (on regrettera un peu la longueur de certains morceaux), le mélange donne un résultat plutôt stable qui nous fait découvrir un groupe créatif et élégant. Deux qualités suffisamment rares pour être remarquées.
[mg]

LMA / Multiprises

Se lovant dans un courant climatique à l’inspiration « pop-progressif-electro-rock », ‘Prêt à porter’, 1er album de ce quatuor palois , impressionne par sa cohésion et sa cohérence.
Affranchis du format chanson, ces cinq « courts-métrages » entraînent dans un monde vicié et aliéné, à la croisée de l’obsession hypnotique et du dandysme dévoyé. Monde sans repère, ou futilité des apparences n’invite que mieux à la transgression des codes.
SIBYL VANE : la classe décadente.
S.C

Passion Rock

La pochette renseigne assez bien quant à l'atmosphère que nous allons découvrir dans la musique, le tout est bien ancré dans son moule et malgré la froidure qui peut se ressentir, la musique de Sibyl Vane accueille toutes sortes d'émotions. Le visuel est pour le groupe un élément important, pas seulement pour les pochettes de CD mais aussi en concert puisque des montages vidéos et diapositives sont projettés pendant que le groupe joue.

Plongés dans un univers psychédélique et hypnotique avec Autophage, Sybil Vane nous sort déjà une belle carte et nous nous apercevrons bien vite que le jeu que le groupe tient en main est fait de cartes différentes mais toutes de même qualité.

La tension comme l'attention monte petit à petit dans Autophage. Toujours hypnotisés, on est étonnés que les allumettes partent en fumée dans une sorte d'égarement plutôt que d'allumer la mèche qui était à portée de leurs flammes, mais c'est un leurre et la bombe à retardement explosera quelques minutes plus tard.

Disligado est plus léger, la batterie fait sa première apparition et ouvre le bal avec une guitare d'abord faussement timide et qui prend de l'assurance au fil du morceau. La tension est toujours présente mais la musique moins électronique. Les plombs sautent à un moment, la musique reprend doucement son chemin mais c'était sans compter la colère explosive de Lydia Lunch, soutenue par la voix revendicative de Bernard Cabarrou.

The Dress Code, la chanson éponyme est celle qui possède le plus de paroles (les autres morceaux se contentant en général d'une phrase). Elle commence comme un murmure puis les voix d'Eddy Crampes et de Bernard Cabarrou s'unissent pour nous expliquer de façon énigmatique et poétique ce qu'est le Dress Code. Les voix peuvent faire dans le grave démoniaque comme dans l'aigu angélique et passer ainsi de la terre au ciel en deux mots: frissons sur l'échine garantis!

Interlude semble se passer au plus profond de l'océan. La plénitude et le calme qui y règnent nous imprègnent et de temps en temps une bulle d'air s'échappe de nos poumons. Celle-ci rejoint la surface et atteind Your Weight, morceau qui ôte tous les complexes de poids et de taille que nous pourrions avoir, une bonne méthode d'autosuggestion!

En attendant l'album (malheureusement pas encore prévu), vous pouvez télécharger trois morceaux inédits sur le site officiel du groupe.
Melody

adcouvrirabsolument.fr.st
Jeux de piste ou non, Sibyl Vane en tout les cas brouille, nous promenant chez Dorian gray pour se cacher derrière la beauté diaphane d'un top model, nous perdant définitivement entre le noir et le blanc dans un gris précieux et reflechissant.
L'ouverture est hypnotique, une attaque de robot par des scories infectieuses, un autophage qui se fait manger de partout. Délivrant un post rock ondulatoire, Sibyl vane ne pouvait que s'adonner à disligado, un tortoise très sixtie ou un mogwai dans une salle de jeu comme intro à une diatribe d'une girl très riot et vulgaire à souhait. Une cavalcade punk dans un nuage de poussière. Comme il est question de prêt à porter le code vestimentaire est détaillé, il est chahuté et simple, un code post rockien sans déchirure ou mauvaise couture, un cadre classique et profondément chique pour un morceau qui se tourne au fur et à mesure autour, pour se transformer en merveille pop. Un défilé se termine par la figure de proue de la collection, la robe de mariée. Dress code est la robe de mariée de cet album. Avant de nous quitter un interlude nous arrive du fin fond de l'entre deux gaia et fantôme de final fantasy et nous amène sur Your weight, un morceau qui laisse un arrière-goût de rock progressif. Une robe pour john rafale, celui qui habille les gros alors que jusque là Sibyl vane taillait du sur mesure pour beauté longiligne. Un accident de parcours qui ne fait que rehausser encore si cela était nécessaire la beauté de cette collection de chanson. Sybil vane pour le dés d'or d'un futur proche.
Gérald de Oliveira

indiepoprock.net
Autrefois nommé Savoy (le groupe dut changer de nom, le chanteur du groupe A-HA ayant un side project du même nom.), Sibyl Vane nous présente ici leur « Prêt à Porter » en version finie.
En effet, ce disque était déjà sorti fin 2001 en format CD-R, et donc sous le nom de Savoy ; le même disque à présent pressé devrait défendre les couleurs du groupe de meilleur manière et par la même occasion matérialiser la naissance de Sibyl Vane.
Le sentiment, après une première écoute, est très clair : le groupe brouille les pistes. Apres « Autophage » et ses atmosphères purement électroniques, c'est « Disligado » qui ouvre véritablement le bal, et démarre sur une pop à la rythmique décalée, une sorte de rire jaune.avant de s'arrêter, puis de repartir pour une montée post-rock boostée par un sample vocal des plus interpellants, clôturant ainsi un morceau ne durant pas moins de dix minutes.
Sibyl Vane travaille minutieusement les transitions entre ses morceaux, et nous permet donc de pouvoir savourer pleinement le prochain gros morceau de ce EP, « The Dress Code », ou l'on retrouve les premières parties chantées. Si rythmiques et mélodies sont ici sans reproches, je comprendrais par contre que les voix puissent en surprendre quelques uns, avec des montées / vocalises quasi - orgasmiques vers la fin du morceau.
Sensualité et féminité font en effet partie intégrante de l'imaginaire du groupe ; « Your Weight » traite avec autant d'efficacité que de dérision les clichés et soit disant « impératifs »esthétiques que nous impose la société surmédiatisée dans laquelle nous évoluons.
Sibyl Vane trouve selon moi sa force dans le mélange des genres : le groupe sait tirer le meilleur de l'électronique, du post-rock et des sonorités plus noise pour se construire son propre son.
Sibyl Vane joue le rock à sa sauce, et n'hésite pas à tirer les titres jusqu'à neuf minutes si cela est nécessaire à installer une atmosphère. Le son et les arrangements, eux, sont nickel.
Que demander de plus.?
Jul

headinstars.com
Une pochette blanche, épurée, avec une photo d’une jeune femme aux épaules nues habille le premier EP de ce groupe originaire de Pau. L’artwork nous renseigne de suite sur le style du groupe. Sibyl Vane joue sur les ambiances, et est pratiquement fondé que sur la musique. Les textes étant passés au second plan. Sibyl Vane en est presque cinématographique et fait parti de ces groupes, qui font participer l’auditeur parce que leur musique n’est pas linéaire, et laisse libre court à son imagination. Le peu de paroles évoque le thème de l’apparence « your weight is right your size is ok… » dans
« your weight ». On peut entendre aussi l’étrange Lydia Lunch sur
« disligado »,
Le post rock est le style qui revient le plus souvent à l’esprit, à l’écoute des 5 titres. New York et son rock glacial et noisy n’est pas loin non plus sur des titres comme « the dress code ».
Des projections de diapos, de films 8 mm…, agrémentent leurs concerts ce qui souligne encore plus l’effet visuel de leur musique.
Un groupe qui me rappel énormément Sophia et moi, un gage de qualité indéniable.
Vivement l’album.
Erick

clarknova.org
De Savoy à Sibyl Vane il n'y a qu'un pas, un disque " Prêt-à-Porter ". Influencé à la base par la scène rock new-yorkaise cette formation de Pau se tourne petit à petit vers une création plus complexe, un mélange des genres qui affirme et affine une forte personnalité. Carmine serait-il de retour ? Profondes, les compositions vous transportent vers un versant sensible qui sublime la musicalité. Une réflexion plus intime entoure Sybil Vane avec une adéquation son/image/littérature/son " Une proposition vidéo traitant de l'objectisation banalisée du corps, et plus particulièrement celui de la femme ", " un magma visuel et sonore, frôlant l'overdose ". Mise en scène artistique, musicale ce mini album fait trace d'une scène hexagonale décomplexée, de qualité, bien loin du grand KKKapitaliste du disque, indépendant par obligation, insoumis.
Un " Prêt-à-Porter " qui me colle à la peau ! Par sa démarche, par sa beauté, par son insouciance, par son courage….
(5 faucilles et marteaux !!). Francisco le Rouge


Twice
Etrange, flou, indéfinissable… ce mini-album de Sibyl Vane surprend. Autant les premiers accords de « Autophage » nous emmènent dans des contrées rêveuses sur nappes de claviers, autant les crépitements électroniques nous surprennent par la suite et déstabilisent… Mais où ce quatuor étrange nous mène-t-il ? Ce n'est qu'à partir du second titre que le brouillard se lève enfin (mais pas la brume qui pèse tout au long du disque) et que l'on retrouve des repères plutôt sympathiques : un post-rock aux allures déguisées et maquillées, jonglant sur des rythmiques barrées et carrées rappelant notamment Tortoise, Mogwaî pour l'internationale et Ulan Bator ou Andy's Carcrash pour le national… Le premier balbutiement de voix féminine n'intervient tragiquement qu'au bout de 4'57mn de Disligado (sample de Lydia Lunch) et c'est au tour d'un duo de voix masculines au bout de 4mn sur The Dress Code (aux impressions Placebo) : superbe et intense. Et puis « Your Weight" nous entrainant dans le tourbillon final d'un « Okay… » à n'en plus finir… Aarghh… Un disque qui dérange, délicieusement bon, glacial, perturbant.
Vous aimez les cauchemars ?
Clément Marchal

Jadeweb
Sibyl Vane est une formation de cinq personnes, décomposée entre quatre instrumentistes et un projectionniste (Super 8, Vidéo, diapo),dont les apartés visuels sont l’occasion d’une argumentation en parallèle sur l’image, le mouvement et la gamme chromatique.
La structure distille une musique à géométrie variable, qui semble lutter contre l’immobilisme et s’imprègne des courants les plus divers, toujours à même de servir leur musique.
Les influences premières (noisy new yorkaise) qui se distinguent en filigrane deviennent opaques à mesure que l’on avance dans l’écoute, par le fait d’une superposition de couches mélodiques, où les formats pop puis atmosphériques voire électroniques troublent l’exercice rock, diffusent une certaine torpeur, adoucissent les angles… On est charmé par la beauté sourde de Autophage et son clavecin entêtant (sur lequel se couche un essaim de scratch), les envolées d’arpège et d’arythmie de Disligado (et sa petite référence à Lydia Lunch) et Your Weight (entre Salaryman et Ganger), le God speedien The Dress Code, ou l’apesanteur triste présente sur Interlude. Personnel, abouti et (bien) inspiré.
Julien Jaffré

Magic!
Foire aux immortels
Il est vrai que l'univers du dessinateur sied particulièrement bien aux ambiances sombres de ces instrumentaux.
A partir d'une formation somme toute classique, deux guitares, une basse, une batterie et une table de mixage pour samples et claviers,le groupe réalise des compositions fantasmagoriques. Et lorsqu'il utilise la voix d'une Lydia Lunch pleine de colère, on atteint une intensité dramatique presque cinématographique.
Quant à la voix du chanteur, Bernard Cabarrou, elle est étrange, gothique. Elle s'insère en motif lugubre et maniéré, comme un héros fantomatique au coeur de paysages panoramiques, qui oscillent entre mélodie et no man's land bruitiste.
Marie Daubert

Paumad
Quatuor du cru évoluant dans un registre que d'aucun qualifie de post-rock, Sibyl Vane propose une musique essentiellement instrumentale, basée sur la nuance et l'intime. Mais là où certains s'essouflent dans un style où la créativité, contrairement aux morceaux, n'est pas extensible, Sibyl Vane développe son propos avec bonheur, évitant les clichés tout en nous entrainant d'une manière douce et hypnotique dans un véritable voyage initiatique. Leur collaboration avec Luc Cabassot (projections vidéos, 8mm ou diapos) n'est surement pas étrangère a ce phénomène d'attraction qui donne un caractère contemplatif et incantatoire à leures prestations scèniques.
J.R

NAWAK Posse
Cet EP sorti, en 2002 de façon auto-produite, fait office de manifeste selon le groupe. La SIBYL pose donc ses règles qui sont les suivantes : simplicité, naïveté, efficacité ; parties électroniques alliées à du post rock un peu matheux par moment mais toujours enjouées et sombres ou candides et strictes dans des compositions orientées rock progressif. Le CD se laisse simplement écouter et cela de façon non interrogative et comme un album. La production est intéressante même si l’on sent que le groupe a appliqué le strict minimum à cette dernière. La suite est à venir et le paradoxe en sera bien plus développé. Auditeurs avertis ou non sous réserve d’être amateur de bon rock progressif.
N'as




 
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