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Depuis 2002, le groupe évolue et change d’aspect, essayant d’être
là où on ne l’attends pas. Le groupe enregistre en totale autoproduction et pour un budget quasi inexistant leur premier maxi « Prêt-à-porter », qui sera une sorte de « manifeste » de la démarche artistique de Sibyl Vane. Sous son apparente froideur, la musique est sexuée et pulsionnelle ; à l’image des voix tour à tour très graves ou très aiguës. Tout est fluidité et cauchemar, le groupe travaille en crescendo et laisse le temps aux morceaux. Un vidéaste rejoint le groupe et vient accentuer encore l’aspect hypnotique des concerts. Un travail très étroit sur le rapport scène-salle et musique-image est effectué et donne naissance à un spectacle plus « global » qu’un simple concert rock. La lutte permanente entre la pulsion scopique du spectateur (et son attraction naturelle vers les images, surtout si elles le dérange) et le groupe interprétant son set pousse Sibyl Vane a développer sa présence scénique et à se mettre plus en avant que sa musique trop vite qualifiée de post-rock ne le laisse supposer. L’androgynie, la recherche de l’identité et ses fêlures, l’objetisation et l’exploitation du corps deviennent les sujets de prédilection du groupe qui joue lui aussi volontiers de ces codes. Les médias spécialisés auxquels le groupe a pu envoyer le disque l’accueille bien et Sibyl Vane se trouve chroniqué dans des magazines nationaux (Elegy, Magic !) et des webzines spécialisés réputés (Prémonition, GrandRock, Sefronia, Indiepoprock, A découvrir absolument…). Le groupe monte alors sa première mini-tournée dans le sud de la France au cours de laquelle il jouera aux côtés de Ulan Bator, Mygük, L’Enfance Rouge et Angle… «
Paradoxes » Produit
par Sibyl Vane « Paradoxes », sort sur le label toulousain
Jerkov le 10/09/2005. |
Le groupe doit son nom au personnage du « Portrait de Dorian Gray », seul roman publié par Oscar Wilde… |